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La Sécurité sociale et les victimes d’un acte de terrorisme

Sans prétendre remplacer les démarches que chacun entreprend pour défendre ses droits, rétablir sa santé ou retrouver toute la normalité possible dans son existence, l’objectif du présent thème est d’aider et d’éclairer sur les réalités des situations administratives et juridiques en rapport avec les interventions de la sécurité sociale en faveur des victimes directes et indirectes des drames du 22 mars 2016.

Les personnes relevant d’un régime belge de sécurité sociale peuvent, suivant la situation dans laquelle elles se trouvent, bénéficier de la prise en charge de leurs frais de soins de santé ainsi que d’indemnités suite à leur incapacité de travail.  Les secteurs de la sécurité sociale susceptibles d’intervenir sont essentiellement l’assurance obligatoire soins de santé et indemnités, les accidents du travail, les pensions et les allocations familiales (voir les cas de figure ci-dessous).

Les personnes assurées dans un autre pays européen, ou dans un des pays suivants – Albanie, Algérie,Bosnie-Herzégovine, Macédoine, Maroc, Monténégro,Serbie, Tunisie, Turquie- peuvent demander l’intervention d’une caisse de maladie belge sur présentation du formulaire S1, de la carte européenne d’assurance maladie (EHIC), ou du formulaire adéquat délivré par le pays d’origine. Elles seront traitées de la même manière que les assurés belges.

Dans les autres cas, les personnes qui ne relèvent pas du régime belge de sécurité sociale mais d’un autre régime doivent s’adresser à leur caisse de sécurité sociale étrangère ou au service du personnel de leur employeur de l’organisation internationale à laquelle elles sont affiliées.

Les travailleurs détachés/expatriés doivent prendre contact avec leur employeurs dans leur pays d’origine.

Mais quelle que soit votre situation socioprofessionnelle, si vous avez subi une perte d’autonomie conséquente dont les répercussions risquent d’être présentes plus de 6 mois, il vous  est conseillé de prendre contact avec la DG Personnes handicapées via le 0800/987.99 ou le formulaire de contact. Vous pouvez également en parler avec l’assistant social de votre mutuelle ou de l’hôpital, afin d’introduire une demande de reconnaissance comme personne handicapée. Ces démarches vous permettront, le cas échéant, de disposer d’une carte de stationnement pour personne handicapée, d’une reconnaissance administrative vous permettant de bénéficier de compensations sociales et fiscales et, en fonction de vos revenus, éventuellement d’une allocation aux personnes handicapées.


Sécurité sociale

  • La sécurité sociale belge intervient pour les victimes qui relèvent du régime belge de sécurité sociale.

  • En principe, les personnes assurées dans un autre Etat que la Belgique doivent, selon le cas, prendre contact avec leur ambassade ou leur caisse de sécurité sociale nationale. Pour plus d’information consultez Coming2Belgium.
  • Les fonctionnaires européens et internationaux  bénéficient en principe de leur propre régime de protection sociale ou d’assurance (contactez votre service du personnel ou intermédiaire agréé).

Assurances privées

Pensez toutefois également aux assurances privées qui peuvent intervenir en complément de la sécurité sociale :

  • d’une part les polices individuelles (vie, hospitalisation, accidents, revenu garanti,…)
    contact : votre assureur (ou votre courtier d’assurance)
  • d’autre part, les polices collectives (assurance de groupe, assurance hospitalisation, …)
    contact : votre assureur ou votre service du personnel

Information supplémentaire sur le site du SPP Intégration sociale: Intervention dans les frais médicaux pour les victimes des attentats

Commission pour l’aide financière 

Les victimes d’actes intentionnels de violence ou leurs proches parents peuvent, sous certaines conditions, introduire une demande d’aide financière à l’État (aide et non pas indemnisation).

Commission pour l’aide financière
Rue Evers 2-8
1000 Bruxelles
Tél. : 02 542 72 07
Tél. : 02 542 72 08
Tél. : 02 542 72 44
commission.victimes@just.fgov.be

Aide psychologique

Après des événements aussi terribles, il est normal que la majorité des personnes directement touchées subissent un choc psychologique (maintenant ou plus tard) suite à ce qu’elles ont vu et vécu. Des experts sont prêts à les aider pour un éventuel traitement psychologique. 

  • Vous pouvez faire appel au service d'aide aux victimes le plus proche qui, outre une aide psychologique, offre également des conseils pratiques et des renseignements. Le service vous aide à vous y retrouver dans le monde de la police et de la justice, des assurances, du règlement des dommages. Il peut aussi vous aider lors de la procédure devant la Commission pour l'aide financière aux victimes d'actes intentionnels de violence.
  • Les victimes vivant en Wallonie et à Bruxelles peuvent contacter le centre Télé-Accueil (107) ou le service d’aide aux victimes de la police de Bruxelles qui les guidera vers le service d’aide aux victimes le plus approprié de la police locale. 
  • Les victimes néerlandophones peuvent s'adresser au service d'aide aux victimes du "Centra voor Algemeen welzijn" pour une aide psychologique au numéro 078 150 300 ou via www.caw.be et auprès de Tele-Onthaal (106).

Information supplémentaire sur le site du SPF Santé publique : Soins médicaux, soutien psychologique et infos


Si vous êtes victime d’acte de terrorisme, vous pouvez introduire une demande auprès du guichet unique du « Fonds des victimes d’actes intentionnels de violence » :

Rue Evers, 2-8
1000 Bruxelles
Tel. : 0471 12 31 24
E-mail : terrorvictims@just.fgov.be

Statut de solidarité nationale

Il existe 3 statuts de victimes : victimes directes, ayants-droit et victimes indirectes. Selon le statut auquel vous appartenez, vos droits sont différents.

Victimes directes

  • Vous étiez sur les lieux de l’acte de terrorisme au moment où il s’est produit et
  • Vous avez subi des dommages physiques et/ou psychologiques.

Vous avez droit :

A. À une pension de dédommagement

L’Office médico-légal (OML) va vous convoquer pour une expertise médicale dans le but de déterminer votre taux d’invalidité. L’OML est déjà en possession des différents rapports médicaux qui ont été introduits auprès du guichet unique du « Fonds des victimes d’actes intentionnels de violence ». Vous pouvez vous faire accompagner d’un médecin de votre choix ou d’un conseiller non-médecin.

Une  pension vous sera octroyée si le taux d’invalidité qui vous est reconnu est de 10% minimum. La pension se décline en 3 volets : pension, amputation et/ou tierce personne.

Les montants sont payés mensuellement. 

A.1. Pension de dédommagement à vie basée sur l'invalidité

Les montants indiqués ci-dessous sont les montants indexés avant le 1 juillet 2017.

Les montants indiqués ci-dessous sont les montants indexés à partirdu 1 juillet 2017.

A.2. Pension pour amputation

Les montants indiqués ci-dessous sont les montants indexés avant le 1 juillet 2017.

Les montants indiqués ci-dessous sont les montants indexés à partirdu 1 juillet 2017.

A.3. Pension pour aide de tierce personne

Les montants indiqués ci-dessous sont les montants indexés avant le 1 juillet 2017.

Les montants indiqués ci-dessous sont les montants indexés à partir du 1 juillet 2017.

Si vous percevez déjà une autre indemnité d’invalidité (basé sur les préjudices corporels) pour le même acte de terrorisme, soit l’indemnité la plus élevée vous sera payée soit on transformera la somme en capital reçue en rente fictive pour calculer le surplus à vous payer. L’aide d’urgence déjà reçue via le « Fonds des victimes d’actes intentionnels de violence », les sommes perçues pour le dommage moral ou le préjudice économique ainsi que les provisions reçues des assurances ne seront pas décomptées.

Cette pension est révisée ensuite d’office 5 ans après la décision initiale pour permettre de réévaluer vos lésions. Si votre état se dégrade, vous pouvez également introduire une demande de révision.

B. Au remboursement de tous les frais médicaux, paramédicaux, pharmaceutiques et d’hospitalisation ainsi des frais d’appareils d’orthopédie et de prothèses nécessités par l’acte de terrorisme

Vous introduisez vos demandes de remboursement auprès de votre mutualité. Celle-ci transmettra elle-même vos documents à la Commission d’experts de la CAAMI. De plus, si l’utilisation des transports en commun pour vos soins vous est difficile -à cause des actes de terrorisme-, il est possible d’introduire une demande de remboursement de ces frais de déplacement via votre mutuelle qui transmettra la demande à la Commission d’experts de la CAAMI.

C. Au statut de solidarité nationale et à la carte de solidarité nationale

Cette carte vous permet de vous faire reconnaître en tant que victime d’un acte de terrorisme auprès des mutuelles et de la société. Vous êtes associés aux hommages à la Nation.

Ayants-droit

  • Vous êtes le conjoint survivant, le cohabitant légal ou de fait survivant d’une victime décédée des suites de l’acte de terrorisme et/ou
  • Vous êtes un enfant à charge d’une victime décédée des suites de l’acte de terrorisme.

Vous avez droit :

À une pension d’ayant-droit

Cette pension vous sera octroyée sur la base d’un dossier (introduit au « Fonds des victimes d’actes intentionnels de violence » et) instruit par la Cellule des victimes civiles de guerre et de terrorisme (SF Pensions). La pension peut être partagée entre le conjoint/cohabitant et les enfants à charge. Concrètement, si le fait dommageable est la cause unique du décès, ou si la victime décède dans les 5 ans du traumatisme résultant de l’acte de terrorisme, vous avez droit au montant trimestriel indexé : 3.721,73 €, soit 14.886,92 €/an.

Par contre, si le décès a lieu plus de 5 ans après l’acte de terrorisme, la pension est réduite d’un quart ou de moitié (selon que le fait dommageable soit responsable pour plus de la moitié ou pour plus des 3/4 des causes réelles du décès).

Au remboursement de tous les frais psychologiques (médicaux, paramédicaux, pharmaceutiques et d’hospitalisation) nécessités par l’acte de terrorisme

Vous introduisez vos demandes de remboursement auprès de votre mutualité. Celle-ci transmettra elle-même vos documents à la Commission d’experts de la CAAMI.

Au statut de solidarité nationale et à la carte de solidarité nationale

Cette carte vous permet de vous faire reconnaître en tant que victime d’un acte de terrorisme auprès des mutuelles et de la société. Vous êtes associés aux hommages à la Nation.

Victimes indirectes

  • Vous êtes le conjoint, cohabitant légal ou de fait, le père ou la mère, un des grands-parents, un enfant, un petit-enfant, un frère, une sœur d’une victime directe ou
  • Vous aviez un rapport affectif durable avec une victime directe au moment de l’acte de terrorisme.

Vous avez droit :

Au remboursement  des frais de soins psychologiques pour autant qu’il s’agisse  de troubles causés par l’acte de terrorisme.

Vous introduisez vos demandes de remboursement auprès de votre mutualité. Celle-ci transmettra elle-même vos documents à la Commission d’experts de la CAAMI.

Au statut de solidarité nationale et à la carte de solidarité nationale

Cette carte vous permet de vous faire reconnaître en tant que victime d’un acte de terrorisme auprès des mutuelles et de la société. Vous êtes associés aux hommages à la Nation.

IMPORTANT

Si vous avez des questions sur vos droits, les procédures à suivre, des demandes particulières n’hésitez pas à contacter la Cellule des victimes civiles de guerre et de terrorisme. Si vous êtes en désaccord avec les décisions rendues (médicales et/ou administratives), vous avez la possibilité d’envoyer une lettre ou un e-mail dans les 60 jours après la notification des décisions. Vous pouvez également introduire un recours devant le Tribunal du Travail.

Service fédéral des Pensions

Service Pensions de réparation et Accidents du travail
Cellule Victimes civiles de guerre et de terrorisme
Tour du Midi
Esplanade de l'Europe 1
1060 Bruxelles
 
 
Téléphone :
Numéro spécial pension gratuit (payant depuis l’étranger)
  • Appelez le 1765 (+32 78 15 1765 depuis l’étranger) ;
  • Appuyez sur "2" pour le français ;
  • Puis "1" ;
  • Et encodez ensuite ce code : 8070.

Institutions

Vous étiez occupé dans le cadre de votre travail ou vous étiez sur le chemin du travail : une intervention de l’accident du travail de votre employeur

Vous êtes par exemple employé de la STIB ou de Brussels Airport ou en mission dans le cadre de votre travail (en déplacement pour une réunion, …).

Vous avez donc été victime d’un accident du travail (tout accident qui survient à un travailleur dans le cours et par le fait de l'exécution du contrat de louage de travail et qui produit une lésion. Par ailleurs, l'accident causé par le terrorisme et survenu pendant l'exécution du contrat de travail, est considéré comme étant survenu par le fait de l'exécution du contrat de travail.)

Si vous vous rendiez au travail, vous avez été victime d’un accident sur le chemin du travail.Vous n’êtes pas couvert par une assurance obligatoire accident du travail  si vous n’êtes pas lié par statut (pour les fonctionnaires) ou par contrat de travail à un employeur. On vise donc ici par exemple un étudiant qui se rendait en cours, une personne pensionnée ou au chômage, un indépendant,…Ces personnes peuvent s’adresser à leur mutuelle qui prendra en charge les indemnités et soins de santé éventuels.

Quelles démarches devez-vous effectuer si vous pensez être victime d’un accident du travail ou d’un accident sur le chemin du travail ?

Vous devez prévenir directement votre employeur de tout accident dont vous avez été victime sur le lieu ou sur le chemin du travail, afin qu’il puisse enclencher la procédure de déclaration.

Les employeurs STIB et Brussels Airport auront déjà fait le nécessaire pour leurs agents qui ont été victimes.

La même règle vaut pour les accidents sur le chemin du travail. Il est donc important que votre employeur soit averti que vous étiez sur le chemin du travail et il avertira ainsi son entreprise d’assurances.

Dans tous les cas, que vous soyez employé dans le secteur privé ou public, dans l’exercice de vos fonction ou sur le chemin du travail, prenez contact avec votre service du personnel qui vous indiquera les démarches à effectuer.

Attention :

  • Il est important de faire la déclaration d’accident du travail, même si vos blessures vous semblent peu graves. Ceci est important notamment en cas d’aggravation éventuelle par la suite.
  • Un proche peut évidemment faire les démarches utiles à la place d’une victime qui en est incapable.

A quoi avez-vous droit si votre accident a été reconnu comme accident du travail ou sur le chemin du travail ?

Indemnités :

  • Vous avez droit à une indemnité d'incapacité temporaire totale de travail pour toute la durée pendant laquelle vous êtes incapable de travailler.
  • Vous pouvez ensuite avoir droit à une indemnité d’incapacité temporaire partielle si vous êtes capable de reprendre le travail à temps partiel.
  • Par la suite, vous pourrez avoir droit à une indemnité d'incapacité permanente s’il vous reste des séquelles de l’accident.

Indemnisation des frais :

  • Vous avez droit à l’indemnisation des frais médicaux, pharmaceutiques, d'hospitalisation et chirurgicaux. L’assurance de votre employeur prendra également en charge les éventuels appareils de prothèse ou d'orthopédie. Il y aura également indemnisation de vos frais de déplacement.
  • Si vous avez subi un dommage esthétique suite à votre accident, les frais liés à la chirurgie et aux prothèses esthétiques (ex. pour une perruque) sont indemnisés dans le but de vous aider autant que possible à retrouver votre intégrité psychique et physique.

Attention : dans le cadre de l’assurance accident du travail, aucune indemnisation n'est prévue pour les dommages matériels et moraux (cette réparation relève notamment de l’assurance responsabilité du tiers désigné responsable de l’accident ou d’autres assurances complémentaires).

A quoi avez-vous droit si vous avez perdu un proche?

  • L’entreprise d’assurances octroie une indemnité forfaitaire pour couvrir les frais funéraires (les frais de rapatriement sont également pris en charge pour les victimes étrangères).
  • Si votre conjoint, cohabitant légal, enfant, parent, grand-parent, frère ou sœur a été victime d'un accident mortel du travail, vous pouvez, en tant qu'ayant droit, prétendre à une rente, dont le montant varie en fonction de votre relation avec la victime.

Qui contacter ?

Pour toutes précisions concernant ce qui est exposé ci-dessus, pour toute autre question générale concernant les accidents du travail ou concernant votre cas particulier, vous pouvez contacter l'Agence fédérale des risques professionnels


Vous êtes ou avez été hospitalisés ou vous avez reçu des soins et/ou médicaments à une intervention de l’assurance soins de santé est possible

Si votre situation n’est pas considérée comme un accident du travail ou sur le chemin du travail, vous êtes, comme la quasi-totalité de la population résidant en Belgique, couvert par l’assurance obligatoire soins de santé via votre mutualité qui prendra directement en charge (tiers payant) ou vous remboursera les frais de soins de santé, d’hospitalisation et de transport médical urgent suivant les barèmes préétablis.

Les honoraires des prestataires de soins sont fixés dans une convention entre les prestataires de soins et les mutualités. Un pourcentage réglementaire déterminé (à 100 % max.) de ce tarif conventionnel est remboursé. Le reste du montant (=ticket modérateur) reste à votre charge.

Les prestataires de soins non conventionnés ne sont pas liés par le tarif conventionnel. Si vous faites appel à un tel prestataire de soins, les remboursements se feront uniquement sur la base du tarif conventionnel. En plus du ticket modérateur, vous devrez donc également supporter la différence entre le tarif conventionnel et les honoraires qui vous sont demandés (=supplément).

Le Maximum à Facturer (MàF) permet à votre famille de ne pas dépenser plus qu’un certain plafond en soins de santé. Si la quote-part personnelle (ticket modérateur) de votre famille atteint ce plafond au cours de l’année, la quote-part personnelle vous sera à partir de ce moment entièrement remboursée pour cette année. La mutualité tient à jour le compte de vos soins de santé (quote-part personnelle). Vous ne devez donc rien faire. La mutualité vous envoie une attestation à partir du premier remboursement dans le cadre du MàF.

Contact : votre mutualité ou l’INAMI.


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Suite aux attentats vous êtes incapable de travailler alors qu’il ne s’agissait pas d’un accident du travail à une intervention de l’assurance indemnités est possible

Si votre situation n’est pas considérée comme un accident du travail ou sur le chemin du travail, tant les travailleurs salariés que les indépendants ont droit à une indemnité en cas de perte de ré­munération en cas d’incapacité ou d’invalidité.

Le régime de l’assurance indemnités applicable est néanmoins différent que vous soyez salarié ou indépendant. L’indemnité perçue par les travailleurs salariés dépend de leur salaire précédent et de leur situation familiale. Cette indemnité vise à compenser la perte de rémunération en cas d’incapacité de travail. Les travailleurs indépendants perçoivent une indemnité forfaitaire qui dépend de leur situation familiale et de la cessation ou non de leur entreprise.

Contactez votre mutualité ou l’INAMI.

Les agents statutaires n’entrent pas en ligne de compte pour l’assurance indemnités. Un régime spécifique leur est applicable. On épuise d’abord le capital de jours de congé de maladie durant lesquels il continue à percevoir son salaire. L’agent est ensuite mis en « disponibilité » avec un salaire réduit. Un agent nommé ne peut donc jamais « se retrouver à la mutuelle ».

Contact : votre service du personnel et le site du SPF P&O


Le décès d’un travailleur salarié ou indépendant ou d’un fonctionnaire peut donner lieu à l’octroi d’une pension de survie au conjoint survivant.

Par ailleurs, le montant de la pension peut varier suite au décès du conjoint.

Pour toute information vous pouvez prendre contact avec : le Service fédéral des Pensions (SFP) au numéro 1765


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Une incapacité de travail consécutive aux attentats peut influencer votre droit aux vacances annuelles

Lorsque des personnes sont victimes d’attentats terroristes, le contrat de travail est suspendu pour cause d’incapacité de travail.

Trois hypothèses doivent être envisagées.

  • Si vous êtes en incapacité de travail alors que vos vacances sont commencées
    Vous ne pouvez reporter celles-ci si vous êtes employé dans le secteur privé (dans la fonction publique le report est autorisé, prenez contact avec votre service du personnel).
  • Si vous êtes en incapacité de travail avant que vos vacances ne sont commencées
    Vous pouvez reporter vos vacances jusqu’au 31 décembre. Dans la plupart des cas, dans la fonction publique, les vacances peuvent être reportées à une date ultérieure au 31 décembre, prenez contact avec votre service du personnel.
  • Si vous restez en incapacité de travail jusqu’au 31 décembre de l’année de vacances 2016
    En décembre 2016, la mutualité demandera que l’employeur remplisse un document dans lequel il est indiqué le solde éventuel des jours de vacancesnon pris au moment de la survenance de l’incapacité de travail temporaire. Pour chaque jour de vacancesnon pris, l’employeur versera au travailleur en décembre 2016, un simple pécule (la rémunération des jours de vacances) et un double pécule (si celui-ci n’a pas déjà été payé avant le début de l’incapacité de travail temporaire). Si le travailleur est un ouvrier, le pécule de vacances simple et double aura été versé par l’Office national des vacances annuelles ou par la Caisse de vacances à laquelle est affilié l’employeur. Pour chaque jour de vacances couvert par un pécule de vacances, la mutualité ne payera pas l’indemnité d’incapacité de travail temporaire. Dans la fonction publique les règles peuvent varier en fonction de l’employeur. Prenez contact avec votre service du personnel.

Contact :


Vous êtes travailleur indépendant actif dans la filière viande, comme par exemple les entreprises du secteur agricole, du secteur agroalimentaire ou du secteur du commerce, et vous éprouvez, suite à la crise liée à l’affaire Veviba, des difficultés pour payer vos cotisations sociales : des aménagements sont possibles pour vos cotisations.

Suite à la crise Veviba, les indépendants concernés ont la possibilité de reporter les cotisations des quatre trimestres de 2018 sans que les majorations de 3% et 7%, applicables leurs soient réclamées.

Le travailleur indépendant dont l’entreprise éprouve des difficultés suite à la crise Veviba, devra introduire une demande écrite avant le 30 juin 2018 à sa caisse d’assurances sociales (CAS).

L’indépendant concerné a en principe aussi la possibilité de demander une réduction de la cotisation sur cette base, et de demander une dispense de cotisations.

La CAS est le point de contact pour fournir toute information complémentaire utile.


Souplesse administrative envers les employeurs qui n’arrivent pas à payer leurs charges patronales à temps parce qu’ils rencontrent des difficultés financières suite aux attentats du 22 mars

Le principe de base selon lequel les cotisations doivent être payées à temps est bien maintenu. Cependant, tout employeur qui aurait des difficultés passagères à payer ces charges, en raison des attentats, peut prendre contact avec l’ONSS et demander un report de paiement des cotisations de sécurité sociale. L’ONSS lui proposera alors un plan de paiement à l’amiable par mensualités.

Les employeurs peuvent faire cette demande auprès de la cellule « Plan de paiement du Service de perception » de l’ONSS ou introduire une demande en remplissant le formulaire prévu à cet effet sur le portail en ligne de la sécurité sociale :

Indiquez dans le champ “Votre motivation” du formulaire que vous demandez ce report de paiement en raison des attentats. La demande pour un tel plan de paiement à l’amiable doit être introduite le plus tôt possible.